
Il y a quelques jours, Etiennette, une amie, une fidèle de ce blog a posté une photo de ces petits gâteaux qu’elle était en train de préparer pour les fêtes de Pâques, en parlant de tradition familiale. Aussitôt j’ai échangé avec elle pour savoir si elle accepterait de partager avec moi et donc avec vous cette recette, cette tradition. Elle a généreusement accepté! Il faut dire que j’aime ces recettes traditionnelles, qui nous viennent du temps d’avant et qui témoignent de la transmission, du relai que l’on se passe de génération en génération! Parce qu’elles racontent quelque chose, elles nous racontent.
La recette des Gimblettes de Saint Sernin est une recette originale que l’on trouve dans le Sud Aveyron. Elle est différente de la Gimblette d’Albi qui est à l’anis et au cedrat. Cette recette est d’autant plus précieuse que c’est la recette de la maman d’Etiennette. Dans la religion catholique le dimanche des Rameaux est le dimanche qui précède Pâques. Voilà, ce que m’a raconté Etiennette sur cette tradition et cette recette: “Traditionnellement, à la veille des Rameaux, on faisait ces gâteaux de fête pour préparer la sortie du Carême. Pendant le Carême qui avait commencé après Mardi gras on ne mangeait pas de dessert. Le jour des Rameaux chaque enfant avait son rameau auquel on attachait les gimblettes avec des rubans à partager… Mais seulement après la messe.”
Voilà vous savez tout ou presque de cette jolie tradition! Je me suis essayé aux Gimblettes de Saint Sernin, et elle sont délicieuses… Je remercie infiniment Etiennette pour sa générosité, pour avoir accepté de partager avec nous cette recette familiale…
Pour 50 gimblettes :
- 1 kg de farine
- 180 g de sucre
- 150 g de beurre
- 350 g de creme
- 2 sachets de levure chimique
- 6 oeufs
- 1 pincée de sel
- eau de fleurs d’oranger..
Mélangez tous les ingredients pour obtenir une pâte assez dure. (on peut rajouter un peu de farine si besoin). Pétrissez, puis formez une boule et laissez reposer 1 h.
Etalez la pâte sur une epaisseur d’un centimètre et demi environ. A l’aide d’un emporte pièce découpez des cercles puis avec un verre à liqueur découpez les cercles centraux, afin d’obtenir des anneaux. Déposez sur un torchon les gimblettes. Reprendre la pâte restante et les chutes et les amalgamer. Etalez et recommencez jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un petit morceau de pâte. On fabrique alors une petite tresse appelée la nene qui sera la part du plus jeune.
Portez de l’eau à frémir, y plongez les gimblettes sans qu’elles ne se touchent. Des qu’elles remontent à la surface, posez-les sur un torchon propre. Laissez-les refroidir.
Chauffez le four à 220°. Battez un jaune d’œuf avec un peu de lait et badigeonnez les anneaux. Déposez sur une plaque et faites cuire. Dès que les gateaux sont dorés, ils sont prêts. Tout chauds trempez-les dans une assiette contenant de l’eau de fleurs d’oranger et saupoudrez de sucre glace au dessus d’une autre assiette. Laissez refroidir!
Je vous souhaite de joyeuses fêtes de Pâques! Si vous avez aimé cette recette, abonnez vous au blog, et suivez mes aventures culinaires sur les réseaux sociaux.. A bientôt sur MAMSCOOK
Ah mais ça ressemble beaucoup aux brassadeaux en fait !
Sauf qu’on les fait plus gros et que l’on met la fleur d’oranger directement dans la pâte.
Il faudra que j’essaye cette version.
Merci pour le partage.
Coucou,
Ouiiii dans toutes les régions de langue d’Oc on les retrouve avec quelques variantes de parfum mais avec toujours une forte symbolique et une double cuisson!!!
Bon préparatif de Pâques!
J’espère que toi et les tiens vous allez bien, soyez prudents…